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Critique de Ultramega #1

par Le Doc le lun. 24 oct. 2022 Staff

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Ultra...Mega...Giga...Punch !

Ultramega est la déclaration d'amour de James Harren au tokusatsu et notamment à Ultraman qui est l'une de ses principales influences (guère étonnant vu le titre du comic-book). Le scénariste et dessinateur est un fan de ces films et séries à effets spéciaux, il en apprécie la démesure et la variété des monstres géants appelés kaijus et cela se vérifie particulièrement ici avec un bestiaire de créatures aux designs étonnants et par moments assez perturbants.

Il y a en effet également une bonne dose d'horreur (de gore et de tripaille) dans ce scénario qui parle d'un monde perturbé par une peste cosmique transformant des gens ordinaires en kaijus et protégé par une unité de héros appelé les Ultramega. Mais les combats sont de nature à déplacer des montagnes et détruire des villes entières et l'affrontement de trop va bouleverser le destin de l'humanité...

Le monde sorti de l'imagination de James Harren (parfaitement secondé par Dave Stewart aux couleurs) suit alors les codes du récit post-apocalyptique tout en développant des histoires d'amitié et de familles vraiment pas comme les autres. Ultramega se caractérise donc par ce croisement de plusieurs genres au service d'une aventure dense qui échappe au format habituel des comic-books. Le premier épisode fait environ 60 pages, les trois autres font environ 40 pages (avec juste un petit interlude de 8 pages entre les numéros 2 et 3)...c'est beaucoup et cette initiative permet de faire respirer les développements et l'action tout en s'appuyant sur des visuels détaillés, délirants (parce qu'il y a tout de même quelques légères touches d'humour) et spectaculaires. 

La narration est parfois un chouïa chaotique mais il est indéniable que James Harren se montre généreux dans l'action. Ses planches explosent littéralement d'énergie, les coups pleuvent, les corps sont déformés, broyés...à l'image de ce qui reste des villes humaines après ces batailles. L'auteur sait en plus ménager des rebondissements intéressants et inattendus, comme l'est le final du premier numéro qui prépare une suite qui monte efficacement en puissance jusqu'à une surprenante dernière page...

En bref

La galerie des couvertures (principales et variantes) est disponible en bonus en fin de volume.

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