Rêve ou cauchemar ?

Bruce Jones a souvent été bien accompagné tout au long de sa prestation sur Incredible Hulk car après John Romita Jr et Lee Weeks, c'est Stuart Immonen qui s'est occupé des épisodes 44 à 49, au sommaire des numéros 6 à 8 de la revue Hulk de Panini. Les ventes n'ont pas été suffisantes car le bouquin a été annulé après ce #8 et la suite du run a été publiée en librairie, tout d'abord dans un 100% Marvel puis dans deux tomes de la collection Marvel Monster que je ne me suis pas procurés car je n'ai jamais été fan des Monster (j'ai juste fait quelques exceptions, notamment pour Planète Hulk). Ce qui fait qu'à ce jour, je n'ai toujours pas terminé les épisodes de Jones (car je n'ai pas non plus acheté la réédition en Icons). 

Pour revenir aux #44 à 49, Bruce Jones rassemble tous les personnages présents depuis le #34 pour ce qui peut être vu comme la fin de la première partie de sa prestation. Les membres de l'organisation secrète à la poursuite de Hulk se dévoilent un peu plus (juste ce qu'il faut, tout en restant environnés d'ombre), Miss Verdugo et l'agent Pratt refont surface et Bruce Banner se demande s'il perd pied avec la réalité, surtout avec autant de morts et de résurrections autour de lui (et Immonen est plutôt bon dans les visuels de corps en putréfaction qui ajoutent à l'atmosphère horrifique de certains passages). 

Malgré quelques longueurs, l'histoire est intrigante et mène à une intense confrontation sous une pluie battante qui donne un bon exemple des dérives des expérimentations de l'organisation. Je garde une petite préférence pour l'arc narratif précédent mais les différents éléments de la saga concoctée par Bruce Jones restent intéressants et le mystère continue de s'épaissir (le sort du petit Ricky Myers, la scène finale du #49)...