Snake Eyes Origins !

Après l'album du 40ème anniversaire, Wetta/Vestron continue la publication des années Marvel de la franchise G.I. JOE sur le même modèle, celui de la compilation d'épisodes. Le but avoué de l'éditeur dans l'article qui ouvre ce volume est de proposer le meilleur des comics inspirés par la ligne de jouets, une méthode qui peut avoir ses inconvénients comme je l'ai déjà souligné dans mon précédent billet. Le Maximum Action Super Special peut être vu comme le tome 0 de la collection Maximum Action qui en comptera 4 (ce qui montre bien que Vestron ne traduira pas les 155 numéros de A Real American Hero). 

Le fil rouge du Maximum Action Super Special suit les histoires de trois personnages en particulier : Snake Eyes, Storm Shadow et Serpentor. Le mutique Snake Eyes est le Joe le plus populaire et le scénariste Larry Hama a développé son passé dès le début de sa troisième année sur le titre. Les #26 et 27, qui ouvrent ce recueil, sont donc consacrés aux origines de Snake Eyes et constituent la suite directe de l'épisode muet disponible dans l'album anniversaire. Cet arc narratif est bien construit : l'évocation du parcours commun de Snake Eyes et Storm Shadow est racontée en flashbacks en multipliant les points de vue et pour éviter le côté un peu trop verbeux, le scénariste alterne avec des scènes d'une mission des Joe, ce qui donne un bon rythme à ces deux épisodes...et malgré des dessins qui manquent de punch, les récits se rejoignent efficacement pour un bon final qui permet à Snake Eyes et Storm Shadow d'avoir une intéressante confrontation directe.

On passe ensuite aux #49 et 50. L'éditeur prend soin comme  à chaque fois de combler les points de continuité par des articles explicatifs afin de prendre le train en marche. Cela ne fonctionne pas à chaque fois mais pour cet arc en particulier, je n'ai pas été perdu. Liée au destin de Storm Shadow, la création de Serpentor, conçu pour être le soldat parfait de Cobra et qui sera à l'origine d'une guerre civile au sein de l'organisation criminelle, est au centre d'un #50 riche en action (et avec même quelques pointes d'humour), dont les conséquences bouleverseront le programme G.I. JOE. Larry Hama livre comme souvent des épisodes énergiques, bien servis par les planches de Rod Whigham, un des dessinateurs réguliers de la série. 

Après un #52 qui montre bien que la hache a été enterrée entre Snake Eyes et Storm Shadow, le sommaire passe directement aux #75 (dessiné par un Marshall Rogers mal associé à l'encrage gras de Fred Fredericks) et 76, qui décrivent la guerre civile de Cobra mentionnée plus haut. Et là, on est dans un de ces cas où l'édito n'empêche pas la lecture d'être un brin confuse. C'est toujours bourré d'action (Hama reste très bon dans ce domaine) mais c'est aussi le genre d'épisodes regroupant la quasi-totalité des héros et des vilains qui auraient eu besoin d'un peu plus de contexte...et il n'est franchement pas toujours facile de s'y retrouver dans une distribution aussi fournie (j'ai l'impression que même le scénariste s'en amuse car il y a un gag récurrent sur un personnage dont absolument personne ne retient le nom)...

 


En bref

7
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