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Critique de Avengers #227

par Le Doc le mar. 11 avril 2023 Staff

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Bilan !

Fin 1982 (janvier 1983 pour la date de couverture), Roger Stern a pris les commandes de la série Avengers au #227 pour une longue prestation de qualité qui s'est terminée en 1988 au #288. C'est cet épisode que les éditions Lug ont choisi pour entamer leur publication du titre en 1986, le pocket en N&B Ombrax-Saga devenant alors un fascicule format comic-book, une sorte de Version Intégrale avant l'heure. Chose étonnante quand on regarde les dates, Arédit continuait de traduire Avengers dans le désordre le plus complet avant de réduire progressivement le nombre de revues et de disparaître totalement à la fin des années 80. 

Ainsi en avril 1986, les lecteurs pouvaient trouver en kiosque Ombrax-Saga #243 (Lug) avec Avengers #227 et le petit format Avengers #6 (Arédit) avec les #153 à 155. Le #227 était le parfait point de départ pour les nouveaux lecteurs...et même pour les autres car les épisodes précédents étaient restés inédits. Comme le titre V.F. le souligne, Roger Stern dresse un bilan en faisant le point sur l'histoire d'un héros malmené depuis plusieurs mois, Henry Pym, qui débute cet arc narratif en prison en attente de son procès....ce qui sert aussi de résumé des grandes lignes du parcours des Avengers. 

Le scénariste prend son temps, sans ennuyer car il gère très bien les interactions entre les autres membres de l'équipe...l'intégration des nouvelles comme Miss Hulk et Captain Marvel (Monica Rambeau), les doutes de la Guêpe promue chef d'équipe, les ronchonnades de Oeil-de-Faucon. C'est bien fait, solidement illustré (Al Milgrom n'est peut-être pas un grand dessinateur mais avec des encreurs comme Brett Breeding et surtout Joe Sinnott, l'ensemble est très agréable) et les aspects légers et dramatiques bien équilibrés.

Le procès de Hank Pym est comme il se doit mouvementé, avec le retour d'un vieil ennemi en leader d'une nouvelle formation des Maîtres du Mal. Tout au long de ces péripéties (qui mettent notamment Oeil-de-Faucon dans une situation très compliquée, voir le très bon cliffhanger du #229), Roger Stern traite le cas Pym mieux que ne l'a fait Jim Shooter (ce qui ne devait pas être trop difficile, me direz-vous) et offre une belle porte de sortie (provisoire) au membre fondateur des Avengers dans une fin sensible et bien écrite. 

Bref, un début réussi pour une prestation qui allait enfin redonner un nouveau souffle à la série des plus puissants héros de la Terre...



En bref

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