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Critique de Avengers #192

par Le Doc le mer. 5 avril 2023 Staff

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Péril à Pittsburgh !

Le début de Avengers #192 sert à rappeler que Simon Williams fut autrefois un homme d'affaires, à la tête de l'entreprise héritée de son père avant que sa ruine l'emmène sur un mauvais chemin dans Avengers #9 (voir la fiche correspondante). Wonder Man accompagne Tony Stark à Pittsburgh pour la visite d'une usine qui lui appartenait autrefois et ils sont les témoins d'un drame lorsqu'un travailleur chute (mais pas par accident) dans une cuve de métal en fusion. 

Parce qu'il tenait un petit morceau d'uru dans sa main, souvenir lointain d'une rencontre avec Thor, une étrange métamorphose se produit. L'homme réapparaît sous la forme d'une créature d'énergie rapidement baptisée Inferno, bien décidée à se venger de ceux qui lui ont fait ça (on apprend au fil des pages que des magouilles se déroulaient à la tête de l'entreprise, son patron faisant partie d'une opération de blanchiment d'argent pour la Maggia). 

Cette aventure en deux parties est assez prévisible et sert surtout à réintégrer Wonder Man, parti faire l'acteur sans succès pendant quelques mois (ce qui sera détaillé avec humour dans Avengers #194). Malgré son destin tragique, Inferno n'est pas assez bien développé pour être mémorable et si le combat est bien rythmé, la partie graphique est faiblarde : Arvell Jones et Ricardo Villamonte pour le #192 et un Sal Buscema en minimum syndical pour le #193 (il ne signe que les esquisses, Dan Green s'occupant des finitions).

En bref

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