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Critique de Batman - The Dark Prince Charming #2

par Blackiruah le sam. 16 juin 2018 Staff

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Batman est un personnage qui a marqué mon enfance. D’ailleurs mon premier chat se nommait Robin. Je vous laisse deviner pourquoi... La chauve-souris a amené de nombreuses histoires qui voguent sur différents styles. Nous avons actuellement un Batman plutôt sombre et sérieux mais le personnage a connu des temps plus légers et funs par le passé. Bref, ce héros a connu diverses palettes et variations différentes et Enrico Marini nous a offert une version franco belge bien à lui comme le montre ce second et dernier volume. Nous retrouvons donc Batou à la recherche de la petite Alina enlevée par le Joker. Mais ce dernier avait en réalité un plan bien à lui, puisque son otage va lui permettre de faire du chantage auprès du héros pour le forcer à faire de basses besognes pour un objectif final très… personnel. Alors que le premier volume se voulait noir et sérieux, ce nouveau volume change complètement de ton à partir du moment que le plan du Joker devient plus clair. C’est à cet instant que nous saisissons clairement l'intention de l’auteur de revenir à une histoire plus légère dont j’ai vraiment apprécié la lecture. J’y ai retrouvé le plaisir des dessins animés d’antant de Paul Dini et Bruce Timm avec de l’action, des situations incongrues par moment et une alchimie particulière entre les personnages qui amènent une dynamique sympathique surtout au vu de ce fameux plan, même s’il implique l’enlèvement d’une petite fille. Mais évidemment la grande attraction reste le graphisme de la série. Il est clair qu’avoir un tel auteur comme Enrico Marini amène forcément des planches sublimes. D’ailleurs, j’ai été frappé par une construction de couleurs particulières entre le bleu nuit et le sépia qui apporte 2 tons différents. Le premier est froid et rappelle l’esprit nocturne plus sérieux de la franchise, alors que l’autre amène plus de chaleur et un zeste de nostalgie, me plongeant parfois dans mes souvenirs et justement ces fameux dessins animés qui ont bercé mon enfance. Pour le reste, je suis un grand fan des designs de l’auteur et les voir mis en scène par ce dernier est un vrai régal pour nos yeux. Pour revenir un peu plus dans la saga dans son entièreté, je trouve qu’avec ces 2 volumes, Enrico Marini a su brosser les 2 ambiances les plus importantes de l’univers de Batman. La première partie se focalisait sur du Batman noir rappelant les comics modernes marqués au fer par le passage iconique de Frank Miler amenant un personnage plus torturé alors que ce second tome se concentre plus sur les ennemis de la chauve souris et devient subitement plus édulcoré rappelant ces œuvres plus légères qu’a pu connaître la franchise. Ainsi, Batman, the dark prince charming n’est pas une révolution dans la vie de la chauve-souris, mais j’ai trouvé cette initiative franco belge pour Bruce Wayne très intéressante grâce à un univers graphique de toute beauté mais aussi une histoire simple facile d’accès pour tout type de lecteur, novice ou non, où l’auteur a su digérer plusieurs pans de l’univers et faire ressortir les 2 facettes qui m’ont donné le plus de plaisir avec cet icône. Et punaise que c’est beau… Dargaud et DC Comics ont réussi haut la main ce premier pari, espérons que cela engendre d’autres projets tout aussi réussi !

En bref

Batman est un personnage qui a marqué mon enfance. D’ailleurs mon premier chat se nommait Robin. Je vous laisse deviner pourquoi... La chauve-souris a amené de nombreuses histoires qui voguent sur différents styles. Nous avons actuellement un Batman plutôt sombre et sérieux mais le personnage a connu des temps plus légers et funs par le passé. Bref, ce héros a connu diverses palettes et variations différentes et Enrico Marini nous a offert une version franco belge bien à lui comme le montre ce second et dernier volume. Nous retrouvons donc Batou à la recherche de la petite Alina enlevée par le Joker. Mais ce dernier avait en réalité un plan bien à lui, puisque son otage va lui permettre de faire du chantage auprès du héros pour le forcer à faire de basses besognes pour un objectif final très… personnel. Alors que le premier volume se voulait noir et sérieux, ce nouveau volume change complètement de ton à partir du moment que le plan du Joker devient plus clair. C’est à cet instant que nous saisissons clairement l'intention de l’auteur de revenir à une histoire plus légère dont j’ai vraiment apprécié la lecture. J’y ai retrouvé le plaisir des dessins animés d’antant de Paul Dini et Bruce Timm avec de l’action, des situations incongrues par moment et une alchimie particulière entre les personnages qui amènent une dynamique sympathique surtout au vu de ce fameux plan, même s’il implique l’enlèvement d’une petite fille. Mais évidemment la grande attraction reste le graphisme de la série. Il est clair qu’avoir un tel auteur comme Enrico Marini amène forcément des planches sublimes. D’ailleurs, j’ai été frappé par une construction de couleurs particulières entre le bleu nuit et le sépia qui apporte 2 tons différents. Le premier est froid et rappelle l’esprit nocturne plus sérieux de la franchise, alors que l’autre amène plus de chaleur et un zeste de nostalgie, me plongeant parfois dans mes souvenirs et justement ces fameux dessins animés qui ont bercé mon enfance. Pour le reste, je suis un grand fan des designs de l’auteur et les voir mis en scène par ce dernier est un vrai régal pour nos yeux. Pour revenir un peu plus dans la saga dans son entièreté, je trouve qu’avec ces 2 volumes, Enrico Marini a su brosser les 2 ambiances les plus importantes de l’univers de Batman. La première partie se focalisait sur du Batman noir rappelant les comics modernes marqués au fer par le passage iconique de Frank Miler amenant un personnage plus torturé alors que ce second tome se concentre plus sur les ennemis de la chauve souris et devient subitement plus édulcoré rappelant ces œuvres plus légères qu’a pu connaître la franchise. Ainsi, Batman, the dark prince charming n’est pas une révolution dans la vie de la chauve-souris, mais j’ai trouvé cette initiative franco belge pour Bruce Wayne très intéressante grâce à un univers graphique de toute beauté mais aussi une histoire simple facile d’accès pour tout type de lecteur, novice ou non, où l’auteur a su digérer plusieurs pans de l’univers et faire ressortir les 2 facettes qui m’ont donné le plus de plaisir avec cet icône. Et punaise que c’est beau… Dargaud et DC Comics ont réussi haut la main ce premier pari, espérons que cela engendre d’autres projets tout aussi réussi !

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