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Critique de Wonder Woman - Anthologie

par Blackiruah le jeu. 14 avril 2016 Staff

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Pour les 75 ans de la belle amazone, Urban Comics publie (enfin) l’anthologie dédiée à Wonder Woman. Vu le faible catalogue VF sur le personnage, j’étais impatient de parfaire ma culture sur une icône pourtant si importante dans l’univers DC. Cette anthologie propose de découvrir Wonder Woman sur 4 axes : l’amazone, la princesse, l’ambassadrice et la guerrière. La première partie se concentre essentiellement sur le run du créateur de l’amazone, William Moulton Marston, qui met en place tout l’univers autour de l’amazone : ses origines et les différents personnages (ennemis et/ou amies) autour de cette dernière. D’ailleurs, ces épisodes sont marquants par cette obsession de ligoter à tout va au point d’en devenir franchement drôle. Reste que ces récits ont plus une valeur culturelle que distrayante, les 7 récits qui suivent reflètent plus l’idée que je me suis fait sur le personnage. On nous montre d’abord une Diana forte, courageuse et indépendante loin des carcans de la femme soumise. Elle n’a d’ailleurs pas forcément besoin de ses pouvoirs pour se faire respecter (Dennis O’neil a eu cette idée étrange de transformer Diana en femme karaté aux allures de « Chapeau melon et bottes de cuir » avec une pointe asiatique : spécial mais terriblement intrigant). Puis, l’univers de l’héroïne va prendre de l’épaisseur, visible à travers cet épisode de George Perez qui durcit le ton et ramène le symbole féministe au premier plan. A partir de cette histoire, on découvre une Diana plus responsable qui va prendre petit à petit son rôle d’ambassadrice de la paix, mais une paix entretenue par les interventions de l’amazone à échelle mondiale. Dans cette optique, 2 épisodes m’ont profondément marqué. Le premier, le Wonder Woman V2 177 scénarisé et dessiné par Phil Jimenez, présente une nouvelle Themyscira plus évoluée mais aussi plus étendue en accueillant des femmes issues d’autres mythologies : un tournant qui renforce la position de symbole féministe de Diana à travers un épisode touchant et sublime visuellement (espérons qu’Urban publie ce run prochainement). Le second récit, Wonder Woman V2 195 de Greg Rucka, présente un cast autour de l’amazone à l’ambassade de Themyscira permettant de découvrir à échelle humaine l’activité conséquente de Wonder Woman. Nous apercevons toute une organisation qui s’affaire à bien huiler la mécanique de l’héroïne pour passer son message de paix alors que cette dernière se doit de s’occuper à mettre un terme aux conflits internationaux. La dernière partie qui traite l’aspect « guerrière » abordée dans les new 52 est plutôt anecdotique surtout si on a lu le run Brian Azzarello vu que l’épisode n’est pas inédit. Bien sûr, Urban comics nous accompagne le long de l’album avec des textes explicatifs sur Wonder Woman et sur les auteurs qui ont laissé leur empreinte toujours très instructif et un aspect synthétique efficace. L’anthologie de Wonder Woman remplit grandement son rôle, elle nous emmène dans ce voyage de plus de 75ans de manière synthétique avec cette impression qu’on connait dorénavant le personnage (sans avoir réellement lu un arc complet). C’est, à mes yeux, un volume que tout amateur de comics en quête de culture se doit d’avoir : d’une part pour découvrir une héroïne majeure de l’univers de DC et d’autre part pour comprendre l’évolution qu’a connue une telle série. Un vrai petit bijou qui attise le désir de découvrir les runs majeurs de Wonder Woman : alors qui sera l’élu ?... Espérons Greg Rucka ou Phil Jimenez !

En bref

Pour les 75 ans de la belle amazone, Urban Comics publie (enfin) l’anthologie dédiée à Wonder Woman. Vu le faible catalogue VF sur le personnage, j’étais impatient de parfaire ma culture sur une icône pourtant si importante dans l’univers DC. Cette anthologie propose de découvrir Wonder Woman sur 4 axes : l’amazone, la princesse, l’ambassadrice et la guerrière. La première partie se concentre essentiellement sur le run du créateur de l’amazone, William Moulton Marston, qui met en place tout l’univers autour de l’amazone : ses origines et les différents personnages (ennemis et/ou amies) autour de cette dernière. D’ailleurs, ces épisodes sont marquants par cette obsession de ligoter à tout va au point d’en devenir franchement drôle. Reste que ces récits ont plus une valeur culturelle que distrayante, les 7 récits qui suivent reflètent plus l’idée que je me suis fait sur le personnage. On nous montre d’abord une Diana forte, courageuse et indépendante loin des carcans de la femme soumise. Elle n’a d’ailleurs pas forcément besoin de ses pouvoirs pour se faire respecter (Dennis O’neil a eu cette idée étrange de transformer Diana en femme karaté aux allures de « Chapeau melon et bottes de cuir » avec une pointe asiatique : spécial mais terriblement intrigant). Puis, l’univers de l’héroïne va prendre de l’épaisseur, visible à travers cet épisode de George Perez qui durcit le ton et ramène le symbole féministe au premier plan. A partir de cette histoire, on découvre une Diana plus responsable qui va prendre petit à petit son rôle d’ambassadrice de la paix, mais une paix entretenue par les interventions de l’amazone à échelle mondiale. Dans cette optique, 2 épisodes m’ont profondément marqué. Le premier, le Wonder Woman V2 177 scénarisé et dessiné par Phil Jimenez, présente une nouvelle Themyscira plus évoluée mais aussi plus étendue en accueillant des femmes issues d’autres mythologies : un tournant qui renforce la position de symbole féministe de Diana à travers un épisode touchant et sublime visuellement (espérons qu’Urban publie ce run prochainement). Le second récit, Wonder Woman V2 195 de Greg Rucka, présente un cast autour de l’amazone à l’ambassade de Themyscira permettant de découvrir à échelle humaine l’activité conséquente de Wonder Woman. Nous apercevons toute une organisation qui s’affaire à bien huiler la mécanique de l’héroïne pour passer son message de paix alors que cette dernière se doit de s’occuper à mettre un terme aux conflits internationaux. La dernière partie qui traite l’aspect « guerrière » abordée dans les new 52 est plutôt anecdotique surtout si on a lu le run Brian Azzarello vu que l’épisode n’est pas inédit. Bien sûr, Urban comics nous accompagne le long de l’album avec des textes explicatifs sur Wonder Woman et sur les auteurs qui ont laissé leur empreinte toujours très instructif et un aspect synthétique efficace. L’anthologie de Wonder Woman remplit grandement son rôle, elle nous emmène dans ce voyage de plus de 75ans de manière synthétique avec cette impression qu’on connait dorénavant le personnage (sans avoir réellement lu un arc complet). C’est, à mes yeux, un volume que tout amateur de comics en quête de culture se doit d’avoir : d’une part pour découvrir une héroïne majeure de l’univers de DC et d’autre part pour comprendre l’évolution qu’a connue une telle série. Un vrai petit bijou qui attise le désir de découvrir les runs majeurs de Wonder Woman : alors qui sera l’élu ?... Espérons Greg Rucka ou Phil Jimenez !

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