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Critique de Daredevil #274

par Le Doc le sam. 18 mai 2024 Staff

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Simulacres...

Daredevil #274 est en grande partie consacré à la drôle de dynamique familiale entre Brandy, son père Skip et N°9, la fille qui rêvait d'être parfaite à cause de la pression de la société et des magazines et qui a fini par devenir un cobaye de laboratoire. L'indépendante Brandy ne supporte pas la programmation de femme soumise de N°9 et Daredevil n'a pas intérêt à être dans le coin quand les deux s'asticotent. Pour récupérer son "bien" (le gars est vraiment glauque), Skip s'invite à la discussion suite à l'échec de Shotgun. À cause du comportement du moustachu, Daredevil fait parler les poings ce qui ne fait pas autant de plaisir que ça à Brandy car même si elle le déteste, Skip reste son père. Et c'est là que Karnak, Gorgone et Gueule d'Or font leur apparition. 

Les liens entre Attilan et la ferme de recherches génétiques de Skip ne sont pas vraiment expliqués en détail. Cet indice ne les mène nulle part mais ils vont tout de même s'incruster dans la série pour continuer leur quête. Avant de repartir, les deux Inhumains sont pris dans le combat du justicier aveugle contre Ultron. Les #275 et 276 font en effet partie de Acts of Vengeance, le crossover bordélique qui avait touché les titres Marvel fin 1989/début 1990 et dans lequel les principaux vilains de cet univers s'échangeaient leurs adversaires sous l'impulsion d'un manipulateur qui s'est avéré être Loki.
 
Dans Daredevil, c'est donc Fatalis qui envoie Ultron contre Daredevil. Ann Nocenti a toujours su faire une utilisation intéressante de ces grands événements en les intégrant à ses histoires (voir les numéros liés à Fall of the Mutants et Inferno). Ce n'est alors plus une contrainte mais un chapitre de ce qu'elle a à raconter, le nouvel éveil à la conscience d'un Ultron perturbé par toutes ses personnalités s'inscrit ici efficacement dans les thématiques qu'elle explore au cours d'une confrontation pleine de symbolisme et de sentiments troublés et exacerbés. 

Je passe rapidement sur le #277, un fill-in qui se déroule juste avant que Daredevil quitte New York. Un conte fantastique et psychologique aussi étrange qu'ennuyeux dans lequel la présence de Daredevil semble presque déplacée. Ce n'est pas ce que Ann Nocenti a écrit de mieux et l'ensemble ne vaut que pour la partie graphique signée Rick Leonardi.

En bref

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