Baroud d’honneur ?
Baroud d’honneur ? C’est sur ce schéma que le mangaka nous offre encore un tome des plus surprenant et surtout des plus tendus depuis le début de la série, un tome à lire sous apnée !
Pourquoi une telle tension ? Parce que comme le promettait la couverture, le terrain de bataille d’Heki et Yotanwa déjà bien tendu se tend encore, tandis que celui de Shin et Ouhon trouve des complications leur permettant à nouveau de briller de mille feu, une dynamique qui fonctionne décidément très bien et permet au lecteur de prendre son pied des deux côtés pour des raisons différentes.
J’ai autant aimé le champ de bataille de nos jeunôts que celui de Yotanwa mais il faut avouer que ce dernier avait quand même un panache tout particulier qui a fait un peu défaut à Shin et Ouhon pour qui on répète le même schéma. A nouveau ils se retrouvent comme dernière solution, dernier rempart, sauveur inattendu, vainqueur surprise d’un grand nom, on a déjà vu ça plein de fois dans la série, surtout pour Shin. Je ne peux pas dire que je m’en lasse mais parfois l’émotion est moindre.
A l’inverse, du côté de Yotanwa, je suis habituée à la voir toujours survoler les batailles et la voir confrontée à un stratège qui parvient à déjouer ses plans et prévoir à l’avance ce qu’elle compte faire, la mettant ainsi en grand danger, cela a quelque chose de jouissif. En plus, le mangaka orchestre parfaitement cela dirigeant d’abord l’attention vers Heki et ses troupes, où on retrouve les frère et soeur Katari et Kitari qui vivent un moment d’une rare émotion. Face à eux, la barbarie et la puissance du groupe qu’ils affrontent est terrible et fait ressugir le pire en nous. Alors forcément quand Yotanwa et ses troupes interviennent, ils font figures de héros vengereurs mais rien ne se passe comme prévu et la tension se crée. J’ai eu l’impression pendant tous ces derniers chapitres d’être un détendeur qu’on viendrait sans cesse tourner et tourner pour faire monter la pression. Terrible ! J’en suis donc ressortie lessivée mais avec le sentiment d’avoir assisté à quelque chose de grand et jouissif mettant terriblement bien en avant la relation entre la Reine et ses hommes, notamment Bajio. ❤
En bref
Meilleur tome jusqu’à présent sur le peuple des montagnes, Yasuhisa Hara y défonce encore tout, proposant de nouveaux instants de génie où l’horreur de la guerre permet d’assiter à la métamorphose de certains. Parfois prévisible, parfois plus surprenant, le mangaka nous offre sur un plateau encore de très grands moments où le génie se le partage au sacrifice. Logue vie au peuple des montagnes !
Positif
Meilleur tome sur le Peuple de la montagne
Encore un grand moment pour Shin
Une superbe orchestration de la guerre
Un beau et douloureux moment pour Heki
Un plan magistral et sanglant chez Yotanwa
Le duo Yotanwa-Bajio
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