À la recherche de Miss Hulk...

Pendant l'arc Zone Rouge, le Valet de Coeur a absorbé par accident une partie des radiations Gamma de Miss Hulk. Cela a eu des conséquences étonnantes sur le métabolisme de Jennifer Walters qui se transforme maintenant en une version sauvage et incontrôlable d'elle-même sous l'effet de la peur. Lorsque Avengers #72 débute, Jen arrive dans une petite ville de l'Idaho, vagabondant tel son cousin Bruce (manque plus que le thème du Lonely Man en fond sonore). La jeune femme est triste et perdue...et il ne faut pas longtemps pour que ses coéquipiers Avengers la retrouvent...

Pour À la recherche de Miss Hulk, Geoff Johns a fait équipe avec un collaborateur régulier, Scott Kolins, dessinateur de Flash (et oui, j'aime bien ce qu'il fait). Les retrouvailles se passent mal et la nouvelle Miss Hulk se déchaîne. Parallèlement, Johns suit le duo Ant-Man/Valet de Coeur, dont il anime les échanges souvent houleux depuis le début de son run. Scott Lang est assez dur avec Jack, ce dernier regrettant ce qui est arrivé avec Miss Hulk...et c'est pourtant de lui que viendra la solution...

Les deux derniers chapitres de l'histoire amènent deux invités surprises. Hawkeye fait enfin son retour dans l'équipe (et c'est toujours cool de le revoir, il donne à la première partie du #74 son côté dynamique et bondissant) et Bruce Banner vient apporter son aide à Jennifer. Les échanges entre les deux cousins sont touchants mais il fallait que l'armée débarque...et quand les militaires sont dans les environs, il ne faut pas longtemps pour que le Titan Vert vienne tout casser (avec une petite aide d'Oeil de Faucon)...

La dernière partie est bien musclée et les Vengeurs auront besoin de l'aide du Valet de Coeur pour contenir la rage de Miss Hulk. Jack en profite pour guérir Jennifer avant de retourner en confinement. Ces quatre numéros riches en action se terminent bien pour la belle verte....même si elle doit amèrement faire face aux conséquences de ses actes. Au moins, elle est bien entourée...pas comme son cousin qui repart seul sur les routes (les notes de musique de Joe Harnell résonnent encore)...