Vive les Mariés !

Les grands mariages Marvel ne sont pas tous gâchés par l'irruption d'une horde de super-vilains comme ce fut le cas du tout premier d'entre eux dans les années 60, celui de Mister Fantastic et de l'Invisible. D'autres peuvent se passer plus calmement, les héros profitant alors d'une rare accalmie pour fêter l'amour dans la joie et l'allégresse. Scott Summers et Jean Grey se sont rencontrés dans le premier numéro de Uncanny X-Men en 1963...et trente et un an plus tard, ils se sont dit oui dans X-Men #30, un épisode écrit par Fabian Nicieza et dessiné par Andy Kubert. 

C'est donc un jour heureux pour les mutants. Si le mariage est fêté en hiver, le soleil brille au-dessus du manoir de Westchester grâce aux pouvoirs de Tornade. Le scénariste a la bonne idée de rassembler la première équipe autour de Charles Xavier pour une évocation nostalgique avant une double page qui rassemble de nombreux personnages. C'est beau et personne ne vient gâcher la fête grâce à Logan qui surveille tout ça de loin (car il n'était alors pas dans une bonne période). L'ambiance est légère et même s'il ne s'y passe franchement pas grand chose, l'épisode se laisse lire agréablement (c'est tout de même un brin bizarre de voir Cable se ruer sur la jarretière de Jean Grey-Summers). 

Après cette journée bien remplie, Scott et Jean partent en lune de miel...un séjour très particulier puisqu'ils vont être projetés dans un futur lointain...mais ceci est une autre histoire...

Dans le #15 de la revue X-Men, Semic avait ajouté ce complément qu'est le What if ? vol.2 #60, dans lequel Uatu le Gardien observe le mariage tout en scrutant l'issue de sa question favorite dans diverses réalités. Et si Jean et Scott s'étaient mariés plus tôt ? Et si Scott Summers et Jean Grey ne s'étaient pas aimés ? Et Si Phénix s'était éprise de Serval ? Pour le scénariste Kurt Busiek, la réponse débouche à chaque fois sur un destin malheureux pour les mutants. Pour du What if ?, c'est classique mais les segments sont plutôt bien ficelés. La dernière page revient à la réalité principale pour un moment beaucoup plus souriant.