Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Hulk...

Comme ses petits camarades, le titan vert a souvent été trimballé d'une revue à l'autre. La fin de la longue prestation de Peter David a été publiée dans un Marvel Mega avant que Panini débute le court intérim de Joe Casey dans la revue Hulk. Suite à l'arrêt du titre qui débuta sa carrière éditoriale dans la collection version intégrale de Semic, les derniers épisodes de Joe Casey ont  été publiés dans Marvel Select. Ce magazine au sommaire irrégulier a ensuite accueilli les premiers épisodes de la relance par John Byrne et Ron Garney avant que Hulk trouve une nouvelle place dans les pages de Marvel Elite. 

Le #27 de Marvel Select a fait un peu la "jonction" entre ces deux périodes. La dynamique couverture de Rick Leonardi fait croire que Panini avait eu l'idée de publier la mini-série Rampaging Hulk mais celle-ci est en fait restée inédite en France (dommage car Leonardi en fut le principal dessinateur). Le programme était en fait un peu plus anecdotique car il comprend deux histoires courtes, Hulk #0 et Hulk #1/2. 

Hulk #0 est le prologue du court run de John Byrne et Ron Garney. Byrne s'occupe ici du scénario, du dessin et de l'encrage dans son style caractéristique (et moins intéressant) employé à partir de la deuxième moitié des années 90. Il se contente de résumer en quelques pages la longue carrière de Hulk par le biais d'un discours de Nick Fury. Byrne se met également en scène avec Ron Garney sur la dernière page en donnant un petit aperçu de ce qui arrive à Bruce Banner  (mon avis sur la fiche de Marvel Select 29), une de ses marottes (voir les séries Fantastic Four et Miss Hulk) qui fait ici un peu forcée. 

Hulk 1/2 est un mini-comic publié en collaboration avec le magazine Wizard. Terry Kavanagh y orchestre un affrontement entre Hulk et le Rhino qui se révèle être orchestré par Devlin DeAngelo, méchant inventé par Joe Casey et qui n'a eu droit qu'à une poignée d'apparitions dans les comic-books de son créateur. Une vignette aussi oubliable que sympathique...même si les dessins de Paul Lee manquent tout de même de puissance pour une baston entre ces deux poids lourds...